mardi 24 mars 2009

Assedic, accre et autres aide

Faire une recherche sur le droit aux assedics et vous tomberez rapidement sur une foule de gens qui recherchent les assedics pour créer leur entreprise.

Si vous êtes tombé sur ce blog en tapant Assedic, faute grave, faute lourde, ACCRE, ou tout autre mot clé associé, je vous conseille d'aller lire la synthèse des aides pour créateur d'entreprises du pôle emploi à la source (Mise à Jour: Janvier 2009 :) ):
http://info.assedic.fr/unijuridis/travail/pdf/Ntc825.pdf

Bref, quelque soit votre situation, salarié ayant déjà crée, licencié en cours de création avec déjà les assedics, licencié en cours de création mais sans avoir fait la demande d'assedics, licencié pour faute grave, licencié pour faute lourde, etc...

Dans TOUS les cas, il y aura une aide du pôle emploi, sauf un cas...

Si vous démissionnez....

Je comprends le principe de l'état, si vous n'êtes pas content de votre poste et que vous démissionnez, même pour créer votre entreprise, ne demandez pas à l'état d'être là pour vous, on a plus à faire avec les vrais chomeurs.

Principe louable, il n'y a pas de questions sur le sujet. Par contre, cela entraine un effet pervers:

Si vous souhaitez créer votre entreprise et que nous n'avez pas beaucoup de moyens et que votre entreprise ne veut pas vous licencier, soit vous ne créez pas d'entreprises (donc la possibilité de créer de l'emploi, ne pas l'oublier :) ), soit vous abandonnez vos principes d'homme fidèle à l'entreprise et vous faites en sorte de vous faire licencier. (l'abandon de poste marche plutôt bien a piori, mais google est votre ami sur le sujet).

Nous sommes aujourd'hui dans ce cas là, même si nous ne bossons pas dans la même entreprise aujourd'hui, chacun, nous aurons des difficultés pour nous faire licencier. Chacun, nous n'avons aucun problème avec notre société actuelle, ils nous ont fait confiance et globalement, sans être des phylantropes, ont une bonne éthique du travail. Mais que faire ?

Ne pas profiter des assedics présente pour nous un risque non négligeable, mais se griller auprès de notre entreprise actuelle nous grille aussi sur nos marchés respectifs...

Après, les discussions ne donnent plus lieu à des débats factuels, mais à des débats de principe, et tout créateur (en fait, toute personne :) ) a des principes,

Le principe de ne pas compter sur l'aide des autres pour créer, ou le principe d'optimiser toutes les aides pour créer!

Nous, on ne pense pas avoir la solution à ce problème, les deux solutions se valent, l'important, c'est de rester fidèle à ses principes, non?

mardi 17 mars 2009

L'automobile... le vin... la mode et les vétements... les analogies avec le créateur d'entreprise ont été nombreuses. Il est encore possible d'en rajouter une couche dans le domaine de l'analogie entre l'univers de notre entreprise, univers typiquement masculin comme on l'aura compris, et le créateur d'entreprise. Comment? en partant à la source de la création! comment mieux comparer un créateur, un batisseur qu'en prenant le domaine de la construction, du bricolage?

Domaine en pleine expansion ces dernières années, meme s'il est de moins en moins masculin, le bricolage est une des nouvelles passion des francais. Autrefois rustre, prolétaire, il est aujourd'hui tendance, à l'image de la vulgarisation qu'en a donné D&co sur M6. Et oui! on ne quitte pas le domaine de la personnalisation précédemment abordé! Vive l'ère de l'individualisme et de l'affirmation de soi! A l'image de ma voiture, ma maison ne doit pas ressembler à celle de mon voisin, elle doit me ressembler a moi! A mes gouts, mes couleurs, mon caractère en somme.

Tel le créateur d'entreprise, le projet part d'une idée, d'une motivation, d'une envie de créer... tout doit bien être étudié en amont pour ne pas faire de travaux et de dépenses inutiles, surtout, l'univers législatif est plus présent qu'on ne pourrait le penser, les contraintes réglementaire en électricité, plomberie sont sérieuses, vitales et donc incontournables. Le projet se heurte donc à de nombreuse problématiques et ne se cantonne pas au choix d'un pot de peinture si l'on veux faire les choses jusqu'au bout.
Que de temps, de savoir faire à acquérir sur le tas pour obtenir la récompense de son travail, la satisfaction de profiter de ce que l'on a créé. Oui ce type de création n'est donc pas exclusivement manuel et la phase amont, l'étude, revét une importance cruciale et nécessite nombre d'études et d'apprentissage de méthodes. finalement le créteur, tel le chef d'entreprise sera amené à porter toutes les casquettes: de l'architecte, au juriste, à l'acheteur en passant par l'homme de métier.

Une conclusion s'impose donc: créer est un métier complet. C'est plus qu'un métier, c'est une philosophie.

lundi 16 mars 2009

La vigne et la création d'entreprise

Cela fait longtemps que je n'ai pas posté, et mon associé ce soir m'a dit, va faire un article sur le vin, sinon tout le monde va croire que tu as disparu :)

Plutôt que de vous parler de vin, je me suis dit que j'allais faire un article dont je voulais vous parler depuis longtemps: l'analogie entre le créateur d'entreprise et le vigneron.

C'est quoi une vigne? c'est une plante difficile, qui donne un fruit une fois par an. Les premières années, ca ne donne en général rien, mais une fois que les plants donnent de bons raisins, une vigne peut durer plus de 100 ans. Et certains amateurs considèrent même que plus la vigne est vieille et meilleur est le vin.

(aujourd'hui, les plus vieilles vignes sont cultivées sur l'île de chypre)

Déjà, premières analogies, une entreprise donne un résultat une fois par an (ok, là c'est un peu capillotractée), et surtout, les premières années, c'est difficile d'avoir des raisins. Par contre, une fois que la machine est lancée une entreprise peut durer plus de 100 ans, et certains analystes disent même que plus l'entreprise est vieille plus elle est solide (même si ce jugement est un peu remis en cause avec la crise actuelle).

Ensuite, il y a la notion de travail. La vigne comme l'entreprise demande beaucoup de travail!

Voilà, donc maintenant, créateurs en herbes! au boulot!

mardi 3 mars 2009

Etre dans l'air du temps...

Quelle est donc la difficulté pour un site marchand? avoir le bon produit, le produit qui va bien se vendre mais aussi le produit qui, même s'il se vends bien, ne va pas ternir l'image de l'entreprise. ternir? le produit ressemble à l'entreprise, il l'engage. Dès lors l'entreprise ne doit pas penser à son seul profit mais voir plus loin en pensant à son image et donc à son avenir.

Accorder produit phare et produit "in" ou fashion n'est dès lors pas évident. Cela signifie que l'entreprise doit rechercher non pas des produits mais des tendances pour surfer dessus. Dès lors que la tendance est trouvée le produit suit naturellement.

Oui mais le problème est que qui dit "in" dit "out": comment dès lors concilier le plus grand nombre par ses produits tout en satisfaisant une population qui se veut exclusive et donc loin du nombre? suivre les "in" c'est s'assurer une image forte de précurseur mais un nombre de vente somme toute limité aux seuls connaisseurs. Vulgariser l'avant garde? le créneau est largement représenté par des zara. Le choix se résume t-il alors à se positionner sur une niche d'avant gardiste ou à etre des "ringards plaisant à tout le monde mais à personne en particulier?

En réalité le choix pourrait se résumer à agréger le plus grand nombre de niches, d'additionner les individualités tout simplement afin d'allier image forte et ventes.